Home : S'arrêter Les substituts nicotiniques : Les patchs
 dernière mise à jour : 29-novembre-2005
 Les patchs  

Sur ordonnance en Europe.
Vente libre en Amérique.

L'idée : En diffusant proprement la nicotine (c'est à dire sans autre poison), de manière régulière (à peu près la même dose pendant toute la journée), on supprime le manque physique de nicotine. Ensuite, on réduisant progressivement la dose, on va sevrer le fumeur en douceur.

Comment ça marche? La nicotine passe très bien la barrière de la peau. De plus, comme la nicotine à des effets indésirables à forte dose, il fallait trouver un moyen d'enfermer la quantité totale que réclame le traitement quotidien tout en empêchant sa diffusion brutale. Les chercheurs des firmes pharmacieutiques ont mis au point un système comportant la réserve de nicotine pour une journée, une colle, une protection sur le dessus. C'est le patch ou dispositif transdermique.

Présentation : le patch est enfermé dans une pochette indéchirable. Pour l'ouvrir, il faut des ciseaux ou un couteau. Comme les pansements, la surface collante est protégée par un film plastique. Le patch en lui même se compose d'une surface qui colle à la peau, d'une couche de réserve contenant la nicotine et enfin d'une feuille imperméable (pour empêcher que la nicotine tâche les vêtements). Deux type de formulations existent. Les patchs 24 heures diffusent de la nicotine pendant 24 heures. Les patchs 16 heures seulement pendant le journée.

16 ou 24 heures? Pour éviter le manque au réveil, on préfére les patchs 24 heures. Le matin, vous enlevez l'ancien patch pour en remettre un nouveau, sans jamais ressentir de manque (du moins pas plus que le reste de la journée). Mais la nicotine peut faire rêver ou donner des cauchemards (parmis les rêves souvent évoqués : l'impression extrêmement réaliste de fumer...). Dans ce cas, on peut choisir des patchs 16 heures ou bien enlever le patch 24 heures avant de se coucher.

A savoir : Les premiers jours, on a tendance à transpirer : le patch glisse. Fixez le avec du sparadrap. Les patchs sont plutôt bien tolérés mais ils peuvent provoquer des rougeurs et des irritations sur la zone d'application. Ce n'est pas la nicotine, mais la "colle" qui est en cause. Généralement, le problème est solutionné en changeant la zone d'application tous les jours. Les personnes atteintes de maladies de la peau doivent plutôt s'orienter sur un autre substitut.

Dose maxi : un médecin peut en début de traitement vous prescrire 2 patchs à la fois. Ce dosage se justifie en fonction de votre tabagie et n'est pas dangereux.

Prix : 500 à 550 francs (28 patchs, en pharmacie).

Fabriquants et marques :

  • Novartis (Nicotinell/Habitrol)
  • Nicorette/Nicoderm (Pharmacia and Upjohn )
  • Nicotrol ( Pharmacia and Upjohn)
  • ProStep (American Cyanolitic), diffusé sous d'autres noms en tant que produit générique.

 

 
  Dans ce chapitre
  Les substituts.
  Les patchs.
  Les gommes.
  Le spray nasal.
  L'inhalateur oral.
  Le Zyban.
  Voir aussi
  Les 5 stades du fumeur.
  Le manque.
  Les mauvaises excuses.
  L'histoire de Catherine.
   
 
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